Béatrice Joyeux-Prunel

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Béatrice Joyeux-Prunel
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Princesse Tala (d)
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Directeur de thèse

Béatrice Joyeux-Prunel, née en 1977, est une historienne française, spécialiste de l'art moderne et contemporain et des humanités numériques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Béatrice Joyeux naît en à Montpellier[1], au sein d'une famille de tradition catholique[2]. Elle est la fille du chirurgien Henri Joyeux et de la nutritionniste Christine Bouguet-Joyeux[3].

Élève au Lycée Henri-IV en Terminale C (scientifique), « elle connaît coup sur coup les honneurs du concours général de philosophie[4] puis la honte d'avoir été notée 1 sur 20 dans cette discipline au bac[5] », une incongruité qui fait d'elle une curiosité médiatique mais qui ne l'empêche pas d'obtenir son baccalauréat avec mention « Bien » en 1994[5].

Reçue troisième en 1996 au concours d'entrée à l'École normale supérieure (section B/L)[6], où elle dirige un moment l'association des élèves catholiques (en qualité de « princesse[7] talas[8] »), agrégée d'histoire en 1999[9], elle soutient en 2005 à l'Université Panthéon-Sorbonne sous la direction de Christophe Charle sa thèse de doctorat intitulée : « Nul n’est prophète en son pays… » ou la logique avant-gardiste : l’internationalisation de la peinture des avant-gardes parisiennes (1855-1914)[10], qui obtient le prix Louis Forest de la Chancellerie des Universités de Paris en 2006, le prix du Musée d'Orsay en 2007[11] et qui est publiée en 2009[12].

Maîtresse de conférences en histoire de l'art contemporain à l'École normale supérieure de 2007 à 2019, chercheuse à l'Institut d'histoire moderne et contemporaine, elle publie plusieurs ouvrages et articles en histoire de l'art moderne et contemporain, dont une trilogie remarquée sur l'histoire mondiale des avant-gardes[13],[14],[15], et partage son expertise dans les médias[16]. Dans le même temps, elle se spécialise dans les humanités numériques appliquées à l'histoire de l'art[17], en créant notamment en 2009 le programme de recherche Artl@s, lauréat de l'Agence nationale de la Recherche en 2011[18].

Habilitée à diriger des recherches en 2015 à Sciences Po Paris, sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac[19], elle est nommée en 2019 professeure titulaire de la nouvelle chaire en humanités numériques de l'Université de Genève[1], et devient également directrice du Centre d’Excellence Jean Monnet IMAGO destiné à la recherche et l’enseignement sur la mondialisation par l’image et cofinancé par le programme européen Erasmus +, l’École normale supérieure, et l'Université de Genève[20].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La passe-murailles des humanités numériques », Campus, Université de Genève, no 139,‎ , p. 51 (lire en ligne [PDF])
  2. « Béatrice JOYEUX, B/L 96 », Sénevé,
  3. « Remerciements », dans thèse de doctorat, (lire en ligne), p. 4.
  4. « ÉDUCATION 307 lauréats sur 13 267 candidats Le palmarès du concours général », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  5. a et b « La polémique autour des corrections des copies de philosophie et le marathon des inscriptions universitaires Le système de notation pour le baccalauréat devrait être modifié », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  6. « École normale supérieure », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  7. https://www.eleves.ens.fr/aumonerie/archives/anciens/index.html.
  8. Béatrice Joyeux, « Un sociologue chez les talas », Sénevé,‎ (lire en ligne)
  9. « Joyeux-Prunel, Béatrice (1977-....), IdRef »
  10. « Nul n'est prophète en son pays... », sur theses.fr.,
  11. « Prix du musée d'Orsay | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  12. Béatrice Joyeux-Prunel, Nul n’est prophète en son pays ? ’internationalisation de la peinture des avant-gardes parisiennes (1855-1914), Paris, Musée d’Orsay / Nicolas Chaudun, , 304 p..
  13. « 1905-1916 La course des avant-gardes du 10 février 2016 - France Inter », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  14. « Béatrice Joyeux-Prunel raconte en 608 pages la "Naissance de l'art contemporain" », sur Bilan (consulté le )
  15. « « Naissance de l’art contemporain », de Béatrice Joyeux-Prunel : le grand décentrement », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  16. « Béatrice Joyeux-Prunel : « L’art de Koons, c’est la philosophie du jus de carotte » », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  17. « Le marché du crypto-art rappelle l’époque du futurisme et du cubisme », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  18. « Atlas électronique d'histoire de l'art », sur Agence nationale de la recherche (consulté le )
  19. Béatrice Joyeux-Prunel, Enjeux et méthodes pour une histoire mondiale des avant-gardes XIXe – XXe siècles, Sciences Po Paris, Habilitation à diriger des recherches, (lire en ligne)
  20. « Home », sur Imago (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]